Communiqué officiel

Ce dimanche, l’un de nos joueurs a été victime de propos racistes. Des mots que je n’imaginais pas entendre un jour sur le stade René Boublin. Des mots qui n’ont pas leur place dans notre sport, ni dans notre société. Et pourtant…

 

Aujourd’hui, en tant que président du FCPC, mais aussi en tant qu’homme, et père de trois enfants, je ressens à la fois de la colère, de la tristesse… et un besoin profond de prendre la parole.

 

Avant tout, nous voulons dire haut et fort que nous soutenons pleinement notre joueur. Sa dignité, son calme, son courage face à l’indignité sont une leçon pour nous tous. Il a incarné ce que nous voulons transmettre à travers notre club : la force tranquille du respect, même quand il est bafoué.

 

Et avec le recul, je dois aussi faire une forme d’auto-critique. Devions-nous arrêter ce match ? Peut-être. Ce n’est pas simple. Ces situations-là nous confrontent à des décisions difficiles. Mais ne rien faire, c’est souvent plus confortable… et pourtant, c’est ce que nous devons refuser.

 

Ce communiqué n’est pas juste une prise de position : c’est une promesse. Celle que le FCPC ne laissera jamais passer la haine sous silence. Que nous resterons vigilants. Et que nous continuerons à éduquer, à sensibiliser, à unir, pour faire du football un terrain de respect et de fierté.

 

Je suis touché, sincèrement. Pour notre joueur. Pour nos enfants. Car la vraie question est là : est-ce ce monde que nous voulons leur léguer ?

 

Au FCPC, notre réponse est claire. Et elle tient en un mot : non.

 

 

Benjamin Allard, Président du FCPC.

(Et père de trois enfants qui jouent encore à la balle avec le sourire.)